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Ø    Carte de notre périple. 2

Ø    St André des Alpes le 1er jour 2

Ø    St André des Alpes le 2ème jour 2

Ø    Col de la Vachère le 3ème jour 2

Ø    Montagne de Boules le 4ème jour 2

Ø    Dignes le 5ème jour 2

Ø    Les Richards le 6ème jour 2

Ø    Rocher Roux le 7ème jour 2

Ø    Le Coiro le 8ème jour 2

Ø    Monmin le 9ème jour 2

Ø    la Clusaz le 10ème jour 2

Ø    Le Verbier 11ème jour 2

Ø    Plateau d'Assy le 12ème jour 2

Ø    Remerciements. 2. 2

La nouvelle génération de parapente biplace nous offre un domaine de vol proche des voiles monoplaces et nous donnent ainsi une réel possibilité partager cette passion.
Dans le texte qui suit, nous allons vous faire partager une autre façon de pratiquer le parapente à deux.

 


La nouvelle génération de parapente biplace nous offre un domaine de vol proche des voiles monoplaces et nous donnent ainsi une réel possibilité partager cette passion.

Dans le texte qui suit, nous allons vous faire partager une autre façon de pratiquer le parapente à deux.

 

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v      Carte de notre périple

__  __  __  __            Trajet en volant

__  __  __  __            Trajet en marchant

__  __  __  __            Trajet en voiture

·                                   Bivouac

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v      St André des Alpes le 1er jour Lundi 28 juillet

 

Nous avons 15 jours de vacances Nos affaires sont prêtes depuis une semaine, le week-end et le début de semaine s'annoncent venteux. Lundi, nous partons à St André des Alpes et nous passons la nuit au camping.

 

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v      St André des Alpes le 2ème jour Mardi 29 juillet

 

Vol de 50 minutes, notre meilleur plafond est à 2700 m, vario max à 4 m/s,  parcours de 10 km

 

Nous partons avec la navette de 11 heures en laissant la voiture garée sur le parking. Sur le site, il y a pas mal de monde … et nous, les Marseillais avec toute notre cargaison : biplace Windtech Toucan avec écarteurs souples ; sellette Altiplume XS pour Roland et une Minimax pour moi ; parachute de secours ; une tente T2 ultra light ; deux duvets -15 °C (au cas ou) 1,2 kg et 1,6 kg ; deux matelas auto-gonflants Forclaz de 590 gr ; habits pour 3 jours avec deux polaires ; deux paires de sandales et deux paires de chaussures de marche ; deux ponchos ; une couverture de survie ; deux combis ; deux gourdes de  2 litres et une poche d'eau de 5 litres ; deux quarts ; une popotte ; repas déshydratés pour environ 2 jours d'autonomie (ex : poulet riz au cumin, pâte aux bœufs sauce, hachis parmentier, etc.…) ; biscuits complets pour le petit déjeuner ; réchaud et plaquettes de combustion ; une frontale ; une petite trousse de toilette ; fil résistant et grosse aiguille ; pastilles micropur ; un sac de montagne etc.… environ 27 kg, plus l'eau et 20 kg de parapente.

On prépare un sac de 20 kg qui est pris par Roland, on s'habille, les conditions forcissent, un parapentiste se fait traîner lors de ses deux tentatives de décollage, Roland l'arrête. Il nous assiste au décollage. Il est 13h30, l'objectif de la journée est d'aller au moins jusqu'aux antennes. Décollage réussi, Roland me passe les commandes et fait descendre le sac retenu par deux sangles qui sont fixées sur les points d'ancrage de sa sellette. Il règle ensuite la hauteur du sac de façon à l'ajuster sous sa sellette. Cette manipulation nous fait perdre une trentaine de seconde et 50 m. Nous repassons sous le décollage et notre premier thermique nous propulse à 2700m. Nous passons les antennes à 2500 mètres : on est partis !

Une brise de Nord nous contre et nous interdit l'accès à Cheval Blanc et à Côte Longue. Nous posons à Thorame- Basse, près d'un petit lac.

Marche, puis stop jusqu'à Valette et  marche d'environ 2 heures jusqu'au refuge de Boules 1700 m où on croyait trouver de l'eau mais "ya pas" !!! Là, nous faisons la connaissance d'un randonneur qui traverse les Alpes avec un sac de 27 kg. 


Roland redescend chercher de l'eau. A son retour, nous marchons encore une heure. Près du col de la Vachère sous le regard des marmottes, nous installons notre premier bivouac sur la prairie.

Nous sommes à environ 2000m, notre premier repas "riz au colombo" qui ressemble plus à une soupe car trop dilué. Petit incident , un bouchon mal fermé nous fait perdre deux litres d'eau.

Notre thé vert du soir est bu sous la tente au chaud, car il commence à faire frisquet.

 

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v      Col de la Vachère le 3ème jour Mercredi 30 juillet

 

Pas de vol

Nous avons passé une bonne nuit et après le petit déjeuner, nous décidons de partir à la recherche de l'eau, que nous trouvons quelques minutes après notre départ. Nous faisons notre toilette, la vaisselle et la lessive, le tout avec les produits bio qui vont bien. L'eau est fraîche mais le soleil est là pour nous réchauffer.

Le décollage étant impossible pour cause de vent de Nord forcissant, nous marchons environ 1h30 vers la montagne de Boules. Nous installons la tente sur le plus grand replat disponible (3m2), puis nous partons  repérer le décollage du lendemain au sommet de Boules. En fin d'après midi nous allumons un feu à l'abri, dans un pierrier, le mistral souffle fort. Nous mettons nos combinaisons de parapente et préparons de quoi manger, la nuit est fraîche. La météo nous annonce encore du vent fort pour demain et nous n'avons pas suffisamment de nourriture pour patienter un jour supplémentaire.

 

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v      Montagne de Boules le 4ème jour Jeudi 31 juillet

 

Vol de 1 heure, notre meilleur plafond est à 2700 m, vario max à 4 m/s, parcours de 5 km.

 

Nous partons vers le décollage repéré la veille, il se trouve dans un pierrier en exposition Ouest. Les balises de Laragne et de Dignes annoncent du 67 km Nord Ouest, encourageant non ?… La descente à pied semble être une évidence.

Roland observe les cumulus au-dessus de nos têtes qui passent leur chemin à une quinzaine de km/h mais les lenticulaires plus haut confirment ce Nord fort.

Que faire ? Nous coupons la radio !!!.

Décollage réussi, maintenant le plus dur reste à faire. Après une première évaluation , la masse d'air est saine, ça ne tarte même pas, le vent est effectivement à 15 km/h mais on ne va pas s'attarder.

Atterrissage à Blégier , entre Prat et Javy avec un vent de 35 à 40 km/h.

Stop jusqu'à Javy, déjeuner,  puis stop jusqu'à Dignes. Nous faisons le plein en nourriture et nous passons la nuit dans un camping. Nous dînons dans un resto à Dignes, "on se gave".

 

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v      Dignes le 5ème jour Vendredi 1er août

 

Plouf de 20 minutes

 

Petit déjeuner au camping. Marche d'environ 1 heure, jusqu'au site de Cousson, avec deux parapentistes locaux Rémy et Laurent. Décollage à 13 heures, ça bip !!!

Roland installe le sac, ça ne bip plus !!!. Impossible de trouver le thermique qui nous montera au septième ciel, nous descendons inexorablement vers les berges de l'Asse. Nous sommes déçus et écrasés par la chaleur.

Je fais un passage aux urgences à l'hôpital de Dignes, pour traiter un petit problème d'urticaire, suite à l'attaque d'une méduse sauvage la semaine précédente durant mon stage de kite. Ensuite nous décidons de rejoindre en stop le site des Richards. En deux voitures, nous arrivons jusqu'au décollage. Nous bivouaquons à proximité et avec un petit feu de bois, nous préparons notre dîner. Le matin, un cheval et un âne viennent nous rendre visite.

 

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v      Les Richards le 6ème jour Samedi 2 août

 

Vol de 1 heure 20, notre meilleur plafond est à 2750 m, vario max à 4.5 m/s, parcours de 9 km

 

Préparation du matériel avec un changement majeur. Pour que Roland ne soit plus gêné par son sac au décollage, nous répartissons le poids dans les sellettes et je porte un sac de 15kg en ventral.

Décollage à 13 h, avant de trouver le thermique qui nous permet le survol du Palastre;, la bataille est longue sur le premier pierrier. Nous sommes contrés par le Nord et ça tarte à la fraise[1] puis à la crème[2].

Les conditions ne sont pas très saines, nous atterrissons au bord d'un petit lac, au pied du Cuchon. Des vaches curieuses nous accueillent en faisant tinter leurs cloches. Zut et zut ! la clôture est électrifiée.

Déjeuner à proximité: purée mousseline pour 4 assiettes un régal!, puis un bon thé pour la route. Marche de 300m de dénivelé, jusqu'au rocher Roux sous le Cuchon, avec dégustation de framboises le long du sentier.


 

Bivouac à 1800 mètres avec feu de bois . Nous sommes juste en eau. Dîner avec au menu, soupe poule au pot + riz poulet curry.

 

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v      Rocher Roux le 7ème jour Dimanche 3 août

 

Vol de 1 heure  50, notre meilleur plafond est à 3200 m, vario max à 6.5 m/s, parcours de 25 km

 

Roland est parti chercher de l'eau. Il en profite pour faire un peu de vaisselle et sa toilette. Nous décollons 100m au-dessus de notre bivouac, moi engoncée comme un bibendum.

Après le décollage, pour la première fois, nous ne constatons aucun souffle de nord, chic !!!.


 

Le vol s'effectue à une altitude moyenne de 3000m sous les cums et nous avons une vue magnifique sur les Ecrins. Le ciel se charge et l'absence de soleil sur notre Dame de la Sallette nous contraint  à un atterrissage dans la vallée de Valbonnais à 15h.

Stop jusqu'à la Mûre et déjeuner. Stop jusqu'à Oris-en-Rattier. Là nous rencontrons Philippe et Sébastien qui  font également du vol bivouac en monoplace. Nous marchons deux heures et bivouaquons ensemble. Nous racontons nos différents parcours au coin d'un feu.

 

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v      Le Coiro le 8ème jour Lundi 4 août

 

Vol de 5 heures 30, notre meilleur plafond à est 3500 m, vario max à 6 m/s, parcours de 94 km

 

Le matin, avec Philippe et Sébastien, nous marchons jusqu'au décollage du Coiro (1800 m).

Préparation d'un rapide petit repas au feu de bois avant de partir

Décollage vers 15h.

Ascension facile jusqu'à 2700m puis transition sur le Grand Armet. Plafond à 3000 m puis transition jusqu'au Taillefer et un thermique nous permet son survol à 3500 mètres (caille ! caille !).

Nous recevons quelques gouttes de pluie (je prévoirai pour la prochaine fois  une petite cagoule en soie pour protéger les oreilles et le cou).


 

Nous longeons Chamrousse. Un thermique sur les Aiguillettes nous amène au  Colombier. Nous survolons les Sept Laux à 3000m puis nous basculons  sur Fond de France où nous jouons à la mouette gratteuse pendant une heure. Nous apercevons des cumulo- nimbus sur les hauts reliefs au loin. Nous passons derrière le Collet-d'Allevard. Il est maintenant 19 h et ce maudit  sac qui m'écrase les jambes …  Roland me propose d'arrêter le vol, mais pas d'hésitation, nous continuons. Nous transitons sur la vallée de la Maurienne.

Ensuite, la forêt nous offre une agréable restitution qui nous amène jusqu'à Albertville. Je ne supporte plus ce sac. Il est déjà 20h30, on hésite à continuer vers Ugine mais nous devons trouver un endroit où dormir (avec comme rêve de prendre une bonne douche). Nous décidons d'atterrir près du centre ville, aux oreilles avec restit à + 2m/s. Au sol, une chaleur étouffante nous attendait. Nous voyons quelques éclairs au loin…

Après plus d'une demi-heure de marche nous avons fini par trouver un hôtel où nous avons passé la nuit la plus étouffante et la plus bruyante de notre voyage, on regrettait déjà  nos bivouacs. Nous dînons dans un restaurant qui nous fait regretter nos repas déshydratés.

Durant la nuit, tout près de notre chambre, la police est intervenue pour calmer des clients un peu trop bruyants.

 

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Monmin le 9ème jour Mardi 5 août

 

Vol de 1heure 30, notre meilleur plafond est à 2800 m, vario max à 5 m/s, parcours de 21km

 

Le matin, nous faisons du stop jusqu'à l'attéro de Monmin puis nous montons au décollage avec une école de parapente. Nouvel essai de positionnement du sac, je le prends en ventral au décollage, puis une fois en l'air je le fais descendre par-devant. Je règle ensuite la hauteur du sac avec les sangles de façon à l'ajuster sous ma sellette. Impeccable, enfin libre et toute la vue devant moi !

Survol de l'Anfonnais, tarte à la fraise, puis des Dents de l'Anfon, tarte à la crème… Nous partons en direction de Thones par la Montagne de Cotagne, nous survolons ensuite C.de la Crx Fry. Malgré notre altitude et notre désir, un cumulo-nimbus nous dissuade de joindre la chaîne d'Aravis.

La chaîne d'Aravis

Cap sur  le Grand Bornand. On raccroche près du sommet et … chaud devant, le Nord nous attend. Nous descendons à - 2m/s à une vitesse de 60 km/h "vend de cul vitesse accrue". Atterrissage au Grand Bornand. Stop jusqu'à la Clusaz. Nous passons la nuit dans un Camping "complet", mais ils réussissent à nous caser. Le soir, dîner dans un bon restaurant.

 

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v      la Clusaz le 10ème jour Mercredi 6 août

 

Vol de 4 heures,  notre meilleur plafond est à 3900 m, vario max à 9 m/s, parcours de 67 km

 

Petit déjeuner au camping. Stop jusqu'à la Clusaz. Achat de quelques bonnes tranches de jambon cru fumé de la région, tomates, bananes et fromage de chèvre (et alors…il ne faut pas se laisser aller !). Stop jusqu'au téléférique de l'Etale. Déjeuner au sommet et décollage vers 12h. On survole le col des Aravis puis nous faisons notre premier plafond à 3900 m. Ensuite nous longeons la chaîne des Aravis jusqu'à la Pointe Percée.

On survole le col des Aravis puis nous faisons notre premier plafond à 3900 m.

On passe par-dessus Passy, nous approchons la vallée de Chamonix puis nous longeons le Mont Blanc

Vol bivouac passage face au Mont Blanc


Le spectacle est magnifique, nous sommes aux premières loges mais ça tarte à la fraise.

Survol des Aiguilles Rouges à 3700 m, du col de la Forclaz, de Martigny et de la montagne de Catogne. Il est 15h30, je commence à me réchauffer et par mon absence de question, Roland se rend compte que je me suis assoupie …

En arrivant face au Verbier, nous voyons deux cumulo-nimbus sur les reliefs mais suffisamment éloignés pour nous permettre un passage sur les Alpes suisses. Nous remontons sur les pentes du Verbier et les deux cumulo-nimbus se rejoignent. Nous atterrissons sur un col en haut de la station, à 2300 m.


 

Vol bivouac atterrissage au Verbier

Nous bivouaquons sur place.

bivouac du Verbier

Une ruine de pierre devient notre cuisine. Sur un feu, nous préparons comme entrée une soupe aux poireaux/ pommes de terre, suivie  par un sachet de hachis parmentier et un sachet de pâtes bœuf en sauce "Pas belle, la vie? ".

 

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v      Le Verbier 11ème jour Jeudi 7 août

 

Vol de 1 heure notre meilleur plafond est à 3330 m, vario max à 6,5 m/s, parcours de 10km

 

Après le petit déjeuner, un sentier agréable, nous mène en 1 heure au décollage Est du Verbier.

Vol bivouac décollage Est du Verbier

Le vent est faible Le sac que je porte, m'empêche de courir vite. Dans la course du décollage nous faisons un magnifique roulé boulé et Roland me passe sur le corps avec ses 70 kg.


Nous changeons de décollage et partons juste derrière, en face Ouest, pour des meilleures conditions.

Vol bivouac décollage Ouest du Verbier

Nous décollons facilement et revenons en face Est.


Nous quittons le Verbier avec une magnifique vue sur le Cervin.

Vol bivouac

Plus loin, une vallée pourtant accueillante, nous enferme et nous rejette à Sion.

 

Maintenant, nous devons penser à notre retour à Marseille, via St André…

Marche de deux heures sous la canicule, jusqu'à l'entrée de l'autoroute. Stop jusqu'à Servoz ou nous passons la nuit dans un camping et nous mangeons au restaurant.

 

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v      Plateau d'Assy le 12ème jour Vendredi 8 août

 

Vol de 1 heure notre meilleur plafond est à 2700 m, vario max à 5 m/s, parcours de 5 km

 

Petit déjeuner et stop jusqu'au plateau d'Assy avec comme objectif le sud. Décollage vers 12h et gros plouf.

Nous remontons avec la navette. Au deuxième décollage à 14h30, nous rejoignons l'Aiguille de Vareng et nous posons vers Domancy.


Le retour se fera en stop jusqu'à Annecy. Après, les parents de Roland sont venus nous chercher et nous ont accompagnés jusqu'à St André.

 

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Remerciements

 

 

Nous remercions tous nos amis, pour leurs aides et leurs soutiens

Lolo et Gilles pour la tente, Bubu assurant notre sécurité avec ses appels téléphoniques du soir, Etienne pour la météo et tous les autres …

 



[1] Ça bouge bien.

[2] ça ferme.